Nous allons varier les plaisirs et parler, aujourd’hui, de calligraphie.
C’est un art à part entière qui nécessite une concentration, un souffle, une inspiration profonde ainsi qu’une véritable sérénité, pour lequel j’ai une grande admiration. Une fois le pinceau sur le papier (ou le parchemin) il n’y a pas de retour en arrière possible.
Il y a de nombreuses calligraphies toutes fort belles, mais celle dont il est question dans cet article est la calligraphie chinoise.
Sur ce site, vous trouverez des informations intéressantes.
Une amie m’a fait un inestimable cadeau : une calligraphie réalisée par elle même, une phrase tirée d’un poème du 17 ème siècle. C’est présenté sous forme de rouleau fermé par un cordon en soie rouge.
C’est un énorme travail, les caractères étant tracés sur du papier de riz et la retranscription et le montage ont été réalisés en Chine. Il est impossible à la photo de rendre le filigrane du parchemin et c’est bien dommage, mais en voici quand même une idée, une idée hélas très vague :
Ceci m’amène à vous parler d’un livre passionnant, écrit par une femme d’exception, Fabienne Verdier, “La passagère du silence”. Vous trouverez sur ce lien, les informations nécessaires pour vous faire une idée plus précise des conditions de vie de Fabienne Verdier durant cette époque de sa vie.
Il fallait que cette femme, très jeune au moment où elle a entrepris d’être initiée à la calligraphie chinoise, soit animée d’une passion et d’une volonté sans faille. Son apprentissage a duré dix années qui furent vécues dans des conditions souvent très difficiles. Vous serez passionnés (ées) par ce livre qui porte également témoignage historique relativement à ce pays dans lequel elle a passé toutes ces années.
La passagère du silence
par Fabienne Verdier
- Broché: 304 pages
- Editeur : Albin Michel (3 septembre 2003)
- Collection : Essais et Documents
- Langue : Français
- ISBN-10: 2226141855
- ISBN-13: 978-2226141859
Je vous souhaite une bonne semaine !
Coucou
j’ai toujours été admirative de cet art…la tenue si souple du pinceau, la souplesse du mouvement…j’aime beaucoup….
Autre chose ….je suis en admiration devant ton tableau….vraiment Ce paysage asiatique est superbe il apporte un grand appaisement tout en nous enveloppant de ces couleurs chaude….j’aime beaucoup <3
Merci de ce bel article et de cette bonne idée de lecture… ce sera quand même plus instructif que les romans de science fiction que je lis en ce moment!
Je trouve cette calligraphie très belle, mais je préfère largement ton tableau, c’est une splendeur, il me transporte dans un paysage de rêve avec une magnifique harmonie de couleur. Tu me le montreras en vrai lors de ma prochaine visite si tu veux bien. Chagall est mon peintre préféré, mais tu finiras par le supplanter!
Je t’embrasse.
Oh! Diva
Magnifique et je sens bien que tu n’as pas encore atteint cette sérénité que tu admires tant
Ton tableau et ces couleurs fauves, signent encore et je l’espère pour toujours la flamboyante que tu es
je suis une impatiente, peu touchée dans ses mains par cet art, mais rêveuse, j’arrive à saisir la légèreté voyageuse de la plume
Je lis peu en ce moment , uniquement une sorte de révision en phytho et pas mal sur la toile, ce que je déplore mais n’arrive plus guère à contrôler
Oserais je dire , combien j’apprécie tous les univers que tu nous donnes à découvrir sur ton blog
Il le fallait donc! et bien fait Diva
Bises fortes et émues
Flocréa, je suis admirative mais je serais incapable : il y a longtemps que j’aurais mangé mes pinceaux !
Et il faut avoir vraiment pas mal de temps en solitaire.
Je te remercie pour mon tableau et il en a fallu du temps ; toi qui peins, tu sais qu’un tableau à l’huile de ce genre demande une grande patience. J’ai beaucoup aimé le faire, j’étais vraiment “dedans”.
Pat, tu serais ravie de ce livre, j’en suis certaine. C’est une aventure humaine de grande amplitude.
Pour le tableau, je l’ai offert mais je pourrais t’emmener le voir quand même !Bises
Bonsoir ma parigote à moi ! La sérénité … un long chemin. On pense parfois y être et, crac ce n’était pas encore vraiment ça ! mais on avance, on avance, c’est le plus important.
Tu sais, je suis aussi une impatiente, une qui aime aller vite mais mes tableaux, c’est différent, c’est un autre monde. Et je prend tout mon temps parce que je sais quel est le résultat que je désire et il faut, qu’à mes yeux, cela soit comme je l’ai rêvé. C’est mon univers, le seul moment où je ne pense pas à autre chose. Je ne vois même pas le temps passer.
Quand tu peins, il y a un moment béni, un moment où tu es ce que tu peins.
Si tu apprécies mon blog, je suis ravie : tu es une pour lesquelles je l’ai fait.
Ah le temps…
Si j’en avais devant moi, je me remettrai à la calligraphie…mon coeur bat si fort quand mes yeux prennent le temps de se poser sur l’un de ces merveilleux tableaux!
Indescriptible, ce voyage.
Si j’avais du temps, j’explorerai cette partie de moi-même qui réclame à corps et à cris de s’exprimer à travers des pinceaux, de l’encre…frotter à nouveau le bâton sur la pierre, doser l’eau, tatônner et puis enfin poser la pointe et tracer, sans retour, sans détour.
Coupée de tout…
Aujourd’hui plus que jamais, le silence est d’or, et le temps un trésor qu’aucune main ne peut saisir!
Quel drame que cette ère ou tout bouge, tout court, tout change; trop de bruit, tout trop vite, tout tout de suite!!!
En vain, pour rien…si ce n’est saisir ces instants bénis où tout s’arrête et où l’on se pose pour souffler, être autre qu’un consommateur jouisseur.
Merci pour ce blog si plein de toi, si plein d’ailleurs!!
Bravo ^o^
Nandini, je suis très touchée de ton message. Il faut absolument trouver le temps de se ressourcer, de s’emplir l’âme.
Vois-tu,il fut un temps où j’étais très prise car, en plus de tout, j’avais mes parents malades.
Alors, j’avais préparé un petit sac dans lequel j’avais mis une petite palette d’aquarelle, un petit bloc encollé de papier aquarelle assez épais mais de petit format, un seul pinceau en poil d’écureuil, des verres en plastique, du papier ménage. Et je me posais n’importe où, même sur un coin de table à l’hôpital, et je peignais. J’ai fait des centaines de petites aquarelles de ciel nuageux (je faisais des expériences avec les nuages !) puis ce furent les pierres (rochers, murs de pierres, etc).
J’avais besoin de ce contact avec mon pinceau et aucun temps disponible pour la peinture à l’huile, ni pour disposer ma pierre à encre.
Alors, quelles que soient les circonstances de ta vie, fais tout ton possible pour trouver un moyen de te préserver ces instants magiques et indispensables.
Je te le souhaite de tout cœur.
Irène, c’est vrai que je te vois bien en aquarelliste qui cueille l’instant présent avec fougue et d’un trait sans repentir;
pour moi l’aquarelle me semble une version occidentale de la calligraphie… avec la couleur en plus
Venezia bonsoir, heureuse de te lire !
Je suis très instinctive à l’aquarelle ; je profite de l’eau, c’est extraordinaire car autant tu peux contrôler totalement à la peinture à l’huile, autant je laisse l’aquarelle me surprendre, m’émerveiller. Il y a tellement d’impondérables ! Tu as des effets inattendus et je les prends comme autant de cadeaux et de découvertes.
Évidemment, si je peins une maison, je contrôle mais ce n’est pas ce que préfère en aquarelle.
Les grands aquarellistes peuvent dormir tranquilles : il est totalement impossible de copier une aquarelle …
Je travaille de la même façon avec les encres.
Bonne idée!!
J’ai toujours un stylo et un bout de papier pour gribouiller, caricaturer etc…c’est incroyable comme il est des choses contre lesquelles on ne peut lutter, elles reviennent, persistent et signent
Je vais me ménager ce temps à moi
J’ai pratiqué pendant de longues années à mes heures perdues la calligraphie et puis le tourbillon de la vie a eu raison de ma passion…..il n’y a pas longtemps, j’ai ressorti mes pinceaux de leur écrin pour les regarder, les admirer et je me suis promise de m’y remettre.
Merci pour cette idée de lecture, je ne connais pas du tout.
Je me sens définitivement bien chez toi ma chère Irène
Ah oui, j’oubliais, ton tableau est très reposant et engage au voyage ….
Nandini, il n’y a aucune raison que tu luttes contre quelque chose qui te “nourrit” ; il faut juste aménager son temps en fonction des circonstances.
Tu me donneras des nouvelles, n’est-ce-pas, cela me fera plaisir …
Mystic, cette lecture te plairait beaucoup … Et là, tu ne pourrais plus faire autrement que de remouiller tes pinceaux !
Merci d’être bien chez moi, sois certaine que c’est un enchantement de te rendre visite également.
Patience que je n’ai pas mais heureusement que d’autre l’ont car c’est un vrai plaisir pour les yeux. Un très bel univers se dessine aussi ici, hop dans mon google reader pour ne rien manquer bonne continuité
Parfum, bienvenue et j’espère que tu continueras à te plaire ici !
Je n’ai jamais oublié ton parfum à la neige dont l’idée m’avait enchantée !
J’ai écrit un mémoire sur cet ouvrage lors de mes études de MTC mais il n’a pas été retenu pour illustrer la pensée chinoise puisqu’écrit pas une occidentale.
Je me suis rabattue sur François Cheng que tu devrais apprécier si tu ne le connais déjà. Il a écrit de magnifiques pages (en français s’il vous plait) sur l’art, la philosophie, la médecine de son pays et j’adore sa langue.
Je trouve la calligraphie arabe plus “esthétique” que la chinoise mais j’ai adoré apprendre quelques idéogrammes et comprendre le réel sens des mots.
Tu sembles ne pas avoir de style particulier en peinture car la variété de tes tableaux sur ce blog est impressionnante. Bravo!
Michèle, j’ai tous les ouvrages de François Cheng et c’est un grand monsieur.
Je te donne ce lien :
http://www.canalacademie.com/ida714-Cinq-meditations-sur-la-beaute-de.html
sur lequel tu pourras enregistrer une émission radiophonique où il parle de son livre les “cinq méditations sur la beauté”.
D’ailleurs, je télécharge beaucoup d’émissions sur Canal Académie que je grave ensuite sur CD ou sur mon ipod.
La calligraphie arabe est magnifique et j’ai appris l’alphabet arabe rien que pour le plaisir de l’écrire, sans aller jusqu’à la calligraphie !
Pour mes tableaux, celui des pommiers est une aquarelle et autant je suis pointilleuse sur mes tableaux à l’huile, autant je profite très librement de l’aquarelle. L’aquarelle est d’une exigence extrême et j’ai choisi l’huile mais ma formation première était l’aquarelle. Faire un portrait à l’aquarelle est quelque chose de très spécial. J’en posterai un.
Merci de ta visite !
Merci pour le lien Irène. J’avais choisi “l’éternité n’est pas de trop”.
Michèle, je redonne le lien, en général, car il y a des émissions très intéressantes à enregistrer :
http://www.canalacademie.com/-Les-themes-.html
et un autre pour ce merveilleux livre ; il y a un résumé du livre en bas de la page :
http://www.amazon.fr/LEternit%C3%A9-nest-trop-Fran%C3%A7ois-Cheng/dp/222612702X
Merci,