Je remercie toutes les personnes abonnées à Akimiti ; c’est très encourageant pour moi et tant que mon blog existera, je ferai en sorte qu’il soit un lieu agréable et – autant que possible – intéressant dans toutes les matières qu’il traitera.
Je suis en déplacement mais dès la fin de la semaine, je posterai un savon.
Une petite souris est venue s’inscrire sous le pseudo de Manou ;
Ne connaissant pas de Manou, j’ai regardé son adresse de messagerie et j’ai vu qu’il s’agissait de … mon amie d’enfance, tout simplement.
Il faut que je vous dise que nous étions à l’école primaire, puis au lycée ensemble, en Côte d’Ivoire, pays dans lequel nous étions arrivées avec nos parents par des chemins détournés et que nous n’avions d’autre raison que le « hasard » d’être là, ensemble.
Manou était tout le contraire de moi : sportive, intrépide et même téméraire et l’éternelle image que je garde d’elle est de la voir foncer sur ses patins à roulettes (les roller n’existaient pas encore), en sifflant « Davy Crokett » . Mes deux tentatives d’avancer sur ces engins de malheur s’étaient soldées par des chutes immédiates et douloureuses … Quant à siffler, je n’ai jamais su …
Je travaillais bien, je conduisais ma mobylette avec sagesse. Bref, le jour et la nuit …
Et … elle était maigre et mangeait tout ce qu’elle voulait ; j’aurais dû la détester pour cela !
Puis, à la fin de notre adolescence, Manou a dû partir, dans les larmes très amères d’un amour de jeunesse, peut-être, mais très fort, tronqué net par ce départ.
Elle est partie vers des années très dures qui lui ont coupé les ailes. L’intrépide était en cage.
Et cette vie aventureuse que je lui prédisais, c’est finalement moi qui l’ai vécue.
Manou a désormais redéployé ses ailes ; elle a toujours le même sourire et elle sait également être fofolle !
Merci Manou, d’être venue t’inscrire en douce et, j’ai écrit une petite chose que je t’offre plus spécialement.
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Rencontre entre monsieur l’amour et madame l’amitié.
Monsieur l’amour s’agitait joyeusement, fièrement, le torse bombé, quand il croise madame l’amitié, tranquille et sereine.
- Bonjour ma belle, comme vas-tu ? demande amour d’un ton un peu condescendant.
- Très bien, amour, très bien.
- Ah, je t’aime bien amitié, mais comment peux-tu te contenter d’une vie aussi fade ! Regarde – moi, je caracole, je lâche mes flèches, je fais monter les gens si haut, si haut
- Oui, bien sûr … et tu les fais descendre aussi … bien bas !
- Tu n’y comprends rien, Amitié, mais vraiment rien ! Je suis le sel de la vie, de grandes choses sont faites en mon nom, des poèmes, des romans, des …
- des tragédies également rajoute amitié.
- Évidemment, des tragédies. Mais c’est vivre, ! Les gens vibrent, leurs yeux brillent, leur cœur bat si fort. Ah, je suis vraiment fier de moi, je mène le monde. Je suis tout puissant ! Imagines-tu que certaines personnes traversent le monde, font des milliers de kilomètres pour se retrouver quelques heures. C’est exaltant. Tu ne connais pas ces émotions, amitié !
- Oh, que si, je les connais ! Et et suis toujours là, moi, toujours présente… J’essuie les yeux que tu fais pleurer, je panse les plaies de ceux que tu désertes. Je comprends tout, je ne juge pas, je n’exige rien.
- Ah, exclame amour, les yeux écarquillés. Et tu voudrais me faire croire que tu ne provoques pas, toi non plus, des chagrins, des désillusions ?
- Bien sûr, amour mais une bonne personne a quelques amitiés, alors que toi tu exiges l’exclusivité.
- Mais dis moi amitié, tu n’oserais quand même pas te comparer à moi ! As-tu perdu la raison ?
- Écoute bien ce que je vais te dire amour, c’est seulement quand je parviens à t’investir que tu deviens enfin humain, enfin bon. Enfin vivable … Alors, oui, si je ne suis pas là, si je n’apporte pas la durée, la douceur, la solidarité, tu peux vraiment réfléchir sérieusement à ta juste place.
- Amitié serais-tu idiote ? Je n’ose le croire…
- Au revoir, amour, j’ai fort à faire. Je ne suis pas éclair, je suis durée. Je ne suis pas brulure, je suis douceur. Et je me contente de peu. Je ne dévore pas. Le temps n’a pas de prise sur moi.
- Amitié, pardonne moi, je t’ai mal jugée … Je vais essayer de cheminer en ta compagnie et nous ferons de grandes choses ensemble. Mais j’ai du travail, beaucoup de travail pour m’améliorer.
Et ils s’éloignèrent bras dessus, bras dessous, promesse d’une avenir meilleur …
A tout bientôt …
Mon meilleur ami d’enfance, et toujours aujourd’hui mon meilleur ami, même si on se voit moins, on s’entend moins…
il s’appelle… manou
alors bienvenue à la manou d’Irène tu m’a permis d’avoir une douce et tendre pensée pour mon manou
plein des bisous à tous les akimitiens
Merci, j’en ai les larmes aux yeux… je t’embrasse très fort.
Une très belle histoire et lettre…comme quoi c’était écrit…votre amitié….rien n’est hasard….beaucoup de lumiere sur la route de votre amitié <3
moi aussi une Manou a une place très spéciale tout au fond de mon coeur, car elle n’est plus de ce monde…
je suis heureuse pour vous deux, et longue vie à votre amitié!
Irene ta lettre est très touchante et ce genre d’amitié est au combien précieuse… Ravie que vous puissiez vous retrouvez.
Je voulais aussi te féliciter pour ce beau blog ou l’on sent bien que tu mets du cœur.
Incroyable vos retrouvailles ! C’est fabuleux !
La vie parfois crée de fabuleuses anecdotes. Paul Auster a fait un petit ouvrage savoureux sur les étranges “hasards” de la vie…
Un superbe hommage à votre amitié.
une sorte d’approbation céleste de ton blog, ces retrouvailles…
j’aime beaucoup la phrase inscrite dans la rose…
Hind, quelle coïncidence n’est-ce-pas, surtout que ma Manou ne s’appelle pas ainsi et que je vais avoir beaucoup de mal à l’appeler ainsi, même virtuellement.
Quand je disais qu’elle jouait toujours des tours pendables !
Merci de ta visite Hind et bon retour.
Manou, toi aussi tu m’as émue, je n’en croyais pas mes yeux ; tu disais n’avoir pas ta place sur mon blog ; tu constates qu’elle est faite. Je t’embrasse ma fofolle.
Flocrea, de la lumière, oui de la lumière pour tous et toutes d’ailleurs, c’est bien le sens d’Akimiti …
Elsa, douces pensées à ta Manou à toi, et merci d’être venue te joindre à l’accueil de “ma” Manou.
Caly, merci de ce commentaire ; des blogs de talentueuses cosméteuses, il y en a beaucoup et tant mieux.
J’avais envie de joindre un peu toutes mes activités et mes centres d’intérêt. Créer un salon agréable et reposant. J’ai été absente et j’ai encore pas mal de travail pour l’aménager à mon goût.
Nansou, bonjour à toi. Je vais me procurer ce livre puisque tu en préconises la lecture. Je te l’avoue, je ne crois aucunement au hasard !
Mystic, tu es adorable.
Venezia, chère Princesse, merci …
Oui,pour ce qui est écrit dans la rose, l’amitié peut se le permettre et je dirai même qu’elle le doit.
Très touchant, je crois qu’on a tous un ou une Manou qu’il fait bon de retrouver sur le chemin de la vie. Je vais décidément bien aimer ce blog je pense
Parfum, espérons que nous avons toutes une Manou … ou que nous en sommes toutes une pour les autres.
A bientôt.
trés bel hommage d’amour pour une amitié qui perdure au dela
des différences, des distances, du temps, c’est ca l’amour
on a pas 50 Manou, peut être 2 ou 3 j’ai les miens
ce qu’il y a d’écrit dans la rose rejoins ma signature
dont je ne me sépare jamais dans tous les forums
Les amis sont comme des anges
qui nous remettent en position quand nos ailes
ne se souviennent plus comment voler
bravo pour votre amour amitié
Wistiti, heureuse de te lire.
Je te prie de m’excuser, ainsi que toutes les personnes qui passent ici, car je dispose de peu de temps en ce moment mais je suis impatiente de reprendre la tournée de vos blogs.
Le temps – parfois – n’a pas de prise et c’est heureux !
A tout à l’heure Irénée
Manou, bonjour l’amie de mon amie
Ils font bien de repartir bras dessous bras dessus
Les deux portent “âme” si tu dis mon âme soeur, tu ne sens pas la brûlure
mais la quiétude et la certitude d’un long chemin ensemble
Tu vois, comme il est essentiel que ton blog soit né!
Pas de hasard ma mie mienne
Manou, il faut que tu saches que Malyne – initiales mlk mais je ne peux pas ! _ est une personne que tu aimerais beaucoup. Elle manie les mots aussi bien que les plantes et, tout simplement, je l’aime !