Ah, regardez les bien, et pour mes chères qui les recevront, prenez tout votre temps pour les apprécier (j’espère …) car avant que je ne recommence, il faudrait pas mal de facteurs : que cela ne soit pas le mois de décembre (trop de travail), pas le mois de janvier (il faut tout ranger, pas l’été (il fait trop chaud), que j’ai tout mon temps et que sais-je encore !
Parce que, il faut dire que ce sont les premiers, ce n’est pas si facile …
Alors, reprenons dans l’ordre. J’ai trouvé de nombreux renseignements ICI ainsi que des matières premières. Il y a des idées de recettes, une liste d’accord selon les matières premières utilisées.
Bonne lecture car il y a de quoi …
Personnellement, j’ai choisi de suivre uniquement mon instinct pour la composition que je vous donne
RÉSINES A PILER | |
encens de Somalie (1) | 10 grs |
encens carteri | 40 grs |
myrrhe | 10 grs |
Benjoin de Somalie | 11 grs |
résine de cèdre | 17 grs |
mastic de Chios | 6 grs |
encens de soin (2) | 20 grs |
POUDRES | |
écorces de citron (3) bio | 10 grs |
poudre de Galangal | 10 grs |
poudre de Nard | 5 grs |
poudre de Shang | 3 grs |
poudre de SHUGANDAKOKILA | 3 grs |
vanille Bourbon bio | 6 grs |
poudre de patchouli | 6 grs |
poudre de santal blanc | 10 grs |
FLEURS SÉCHÉES |
|
lavande (4) | 10 grs |
pétales roses bio (3) | 10 grs |
LE LENDEMAIN | |
poudre de Makko | 85 grs |
- 1 – merveilleux cadeau de Venezia (merci Venezia)
- 2 – mélange d’encens et de feuilles et copaux (très fins) offert par un guérisseur
- 3- provenance : Mountain Rose
- 4 – lavande d’altitude (la mienne)
Bien entendu, je n’ai pas suivi les recommandations qui indiquent clairement :
- qu’il ne faut utiliser qu’un mortier pour les résines
- qu’il faut réfrigérer certaines résines un peu molles avant de les piler.
- Résultat : une galère indescriptible, avec mon moulin à grains, que j’ai du entièrement démonter pour récupérer les résines broyées, certes, mais … collées. Ma ruse, essayant de mettre des poudres pour faire descendre le mélange a lamentablement échoué.
- Epuisée, en nage, premier Dafalgan …
- En revanche, pas de problème pour mixer les lavande et rose.
- Mode opératoire :
- - préparer tous les ingrédients de façon à obtenir une poudre très fine. Ce n’est pas le même problème si vous désirez faire brûler votre mélange directement sur la cendre, ou d’une autre façon.
- - Laisser reposer 24 heures
- - Rajouter la poudre de Makko qui évite tout ajout tel que poudre de charbon ou autre.
- Il faut faire le calcul selon la quantité de résines, vous trouverez les explications sur le site que je vous ai indiqué.
- (Personnellement, j’ai ajouté 85 grs de poudre de makko).
- - Bien mélanger. Réserver 10 % environ de ce mélange afin d’avoir de la poudre à rajouter si vous aviez trop humecté votre mélange.
- - Préparer de l’eau distillée, des hydrolats. Mon mélange : 250 grs d’hydrolats d’encens de rose et de santal.
- - Ajouter d’abord la moitié de votre mélange aqueux – ou de l’eau distillée – et pétrir, pétrir, pétrir. C’est véritablement indispensable.
- J’ai encore ajouté 100 grs des hydrolats et on continue : pétrir, pétrir, pétrir. Le mélange idéal est celui qui ne colle pas, ne s’effrite pas je dirai quelque chose qui ressemble à de la pâte à modeler.
- - Faire des boulettes, les écraser et … rouler les bâtons. C’est la théorie !
- Dans la pratique, j’ai tout essayé ! J’ai même fait fondre un peu de gomme d’acacia en poudre avec des larmes “d’almond tree resin” de chez Luminescents, dans un peu d’eau. Et humecté les bâtonnets avec ce mélange qui collait tout sauf le stick !
- Re-Dafalgan !
- Finalement, tant bien que mal, je suis parvenue à faire mes bâtonnets (certains viennent de chez , d’autres de chez
Bon, cela suffisait pour les bâtonnets. Passons aux cônes.
- Oui, mais comment ? Je n’avait pas de moules et pas reçu mes petits présentoirs à cônes en porcelaine qui auraient pu me servir de moules …
- Finalement, j’ai pris un petit entonnoir, roulé du papier sulfurisé que j’ai placé à l’intérieur, fais des petites boules, bien enfoncées dans l’entonnoir, ressortir le tout et … s’extasier sur le résultat !
Laisser sécher, bien à plat, sur du papier non sulfurisé afin que l’humidité soit absorbée, si possible pas à la lumière, en recouvrant d’un papier également non sulfurisé. Retourner régulièrement, Le séchage est rapide
- Voilà !
- Ah, un dernier conseil : quand vous allumez votre bâton d’encens, ne soufflez pas pour l’éteindre et le laisser se consumer : tourner le lentement, il s’éteindra tout seul.
- A bientôt !
Je suis contente que tu y sois finalement arrivée …. bon, je garde sous mon bras mon conseil “encens-makis” au cas où !!! :-)))Tes cônes et tes bâtonnets sont bien réguliersUne vraie Pro Bisous odorants
Et moi qui voulais me lancer ….vais d’abord acheter les Dafalgans!!!! pourtant les maisons j’en suis accro maintenant!! la faute à Myriam qui m’en a envoyer quelques un…..et ta recette a toi me donnes vraiment envie….!! j’ai vu également une recette pour faire des cubes pour brule parfum…me demande si cela ne sera pas plus simple pour moi….car faut le reconnaitre la patience n’est pas dans la liste de mes qualités!!!!en tout cas je te félicite pour ta perséverence et ta recette !!!!
Eh bien quelle aventure !!! Mais tu as eu raison de persévérer, et je suis sûre que les destinataires sentiront tout l’amour qui a été mis dedans !
Mystic, j’ai essayé ton conseil dont je te remercie mais cela ne fonctionnait pas..
Finalement, j’ai étalé un peu de pâte, enfoncé le stick dedans, recouvert d’une autre couche, bien aplati, découper ce qui dépassait, tourné doucement en appuyant …. Un moule serait, évidemment, l’idéal. D’ailleurs je m’en
ferai un !
Flocréa, c’était la première fois. Mais je t’assure que cela vaut la peine. D’abord, tu es certaine de ce que contient ton encens (pas de salpêtre, pas de poudre de charbon pour le faire brûler car la poudre de makko est naturelle), ensuite, tu décides toi même de l’odeur que tu désires. Je recommencerai …
DragonJoli bonjour et merci de ta visite. C’est bien normal de mettre de l’amour, c’est l’ingrédient principal ! J’ai trouvé extraordinaire et apaisante la sensation de pétrir ces matières premières. J’ai beaucoup aimé la résine de cèdre.
Irène, super article passionnant à lire et très belles réussites !
Tes explications sont très bien détaillées avec des liens très utiles pour tenter à notre tour l’aventure des bâtonnets et des cônes d’encens.
Merci beaucoup pour ce retour d’expérience afin de nous éviter peut-être le Dafalgan.
Alors, là, tu m’épates! et surtout la mise en scène est si “Rois Mages”
Espèce de Marie Madeleine! grande faiseuse de miracles
Je t’aimbrasse Diva
Excuse moi! je n’avais pas lu les barbares
et je les …
Bonjour ma parigote !
Ah, cela me fait plaisir de parvenir encore à t’épater !
Mais c’est vrai, tu sais, pétrir cette pâte, avec ces ingrédients sacrés, c’est quelque chose de vraiment, comment dire, à la fois “de la terre et du ciel”.
Merci et grosses bises.
Colchique, je pense sincèrement que cette expérience évitera des prises de tête et à celles qui souhaiteraient faire leurs encens de commettre les erreurs qui m’ont valu le dafalgan !
Les choses ne sont pas toujours faciles, c’est important de le dire …
Ceci dit, j’ai oublié de préciser que j’aime beaucoup “mon” encens. Il est profond, d’autres l’aimeraient peut-être plus “léger” ; c’est vraiment une affaire de goût personnel et de destination de l’encens, exactement comme une synergie d’HE.
Oh je vais pas me laisser faire je compte bien tenter également…..par contre il y a des encens qui n’ont pas de baton….tu crois que l’on peut s’en passer pour ta recette et les rouler en long et les laisser secher…Je sens en tout cas que je vais adorer petrir et faire mes propres recettes….je comprends ce que tu dis un moment ou l’ont se situe entre ciel et terre….bon dimanche
Flocréa, oui, on peut faire comme tu le dis, cela sera bien plus facile et tu peux planter ensuite, un morceau de bâton quand tu as roulé l’encens, au bout, afin de le faire bruler facilement.
Le mélange se tient très bien, pas de problème. Et, d’ailleurs, j’agirai ainsi la prochaine fois.
Je viens de m’apercevoir que j’ai oublié de mettre la poudre de santal dans ma recette. Je vais aller rectifier cette erreur dont je m’excuse auprès de toutes.
Merci …
Tu as été bien courageuse de te lancer dans une telle recette, mais tu seras récompensée par des effluves divines dans ta maison.
Je t’embrasse.
Bonsoir Pat, merci pour tout.
Bises
Alors ça !! Un encens entièrement fait maison !! J’aimerais bien tester tiens ! Où trouves-tu toutes ces matières premières ?
Bonjour Sealeha !
En dehors des galères dues au fait que c’était ma première expérience, j’ai beaucoup aimé faire ce produit.
Et j’ai appris beaucoup sur les encens du commerce et pas que des choses réjouissantes …
Mes bâtonnets aussi bien que les cônes, ne brûlent que grâce à l’ajout du makko, que j’ai trouvé ici :
http://www.essenceoftheages.com/acces/makko.html
et qui est totalement naturel puisque issu de l’écorce d’un arbre.
Donc, les matières premières spécifiques viennent de Essence of the Ages, et j’ai indiqué la provenance des autres ingrédients. Je prends aussi des résines ici :
http://www.indian-shop.ch/
c’est tentant malgre les dafalgans…merci des conseils et recettes.
Flo, avec tous ces renseignements, tu n’aurais pas besoin de dafalgan !
J’ai oublié de te demander Irène…les Cônes brulent plus vite que les batons ????
ceux du commerce c’est souvent le cas….c’est pour cela que j’aime mieux les encens en général…..
Bonne soirée à toi
Flocréa, bonjour.
Les cônes brûlent moins vite que les bâtons qui, eux mêmes brûlent lentement. Bien plus lentement que ceux du commerce.
Mais j’ai dû rallumer les cônes et je pense que cette méthode est excellente pour les bâtons ou pour des cônes mais des cônes très fins.
J’ai lu une documentation fouillée sur les méthodes pour fabriquer l’encens et quand je vois ce que l’on met dans certains pour qu’ils brûlent bien, hum …
En tout cas, quand je recommencerai, garderai la même méthode mais je roulerai la pâte en forme de bâton d’abord et, ensuite, je rajouterai un morceau de stick en bois au bout.
Merci beaucoup Irène…..moi aussi je testerai cette méthode….
je te souhaite une très bonne soirée
Irène je suis très impressionnée par ta patience et le travail que tu as dû fournir pour réaliser ces encens. Mais le résultat en valait la peine, ils sont superbes et nul doute qu’ils sentent délicieusement bon.Merci pour tes recherche et merci de nous livrer cette technique peu connue
Hola Malegria !
C’est un joli cadeau de fin d’année que te lire ici.
Ce produit que tu peux décliner avec bien des plantes, avec des mélanges très variés et même avec une seule plante ; que tu peux réaliser sans mettre en poudre fine, est vraiment de l’encens. Je veux dire, une offrande avec un sens profond.
Je rajoute ce commentaire afin de vous préciser que – si une fois sec et testé – votre encens ne vous convient pas, vous pouvez le réduire en poudre de nouveau et rectifier.
Bon grâce à ton article j’ai déjà éviter les Dafalgans!!! j’ai réussi à faire deux petits cones et un encens sans baton….bon cela fait très on va dire rustique!!! j’ai déja tenté le batonnet…il s’arrête souvent de se consumer…et son parfum est vraiment très léger…va falloir continuer mon aventure …:)!!
Flocréa, je préfère les cônes : je les mets sur les charbons sans fumée et ils se consument doucement. Je ne comprends pas, les miens ont vraiment de l’odeur. Si tu veux, il me reste de la poudre de cet encens, je peux t’en envoyer pour que tu fasses un cône et que tu le sentes.
Coucou Irène….mais j’ai justement ta poudre d’encens que tu as faites… c’est à tomber….j’ai suivi ta recette pour les étapes et aussi pour éviter les Dafalgans….mais au niveau des ingrédients j’ai mis ce que j’avais sous la main!!! donc pas du tout les mêmes ingrédients!! il va falloir que je trouve quelque chose de plus soutenu à rajouter ….bises
Une sacré aventure, mais qui vaut le coup. Je vais attendre pour essayer je pense quoique je suis tentée mais vu le boulot suis pas sure.
Merci pour tout ce travail qui nous évitera trop de dafalgan.
Bisous.
Tite Marie, ce n’est pas aussi difficile que cela en a l’air … quand on n’a pas de “mode d’emploi” …
Bises
Flocréa, je suis très heureuse que tu aies essayé !
C’est normal de faire plusieurs essais … Bises
super irene! merci pour ton experience!! ta photo est superbe, et ils doivent sentir super bons! tu continues a en faire?
dommage que je n'en ai pas fabriqué deux, je t'en aurai envoyé un pour que tu puisses le tester!
aurais tu un livre à me conseiller? as tu d'autres recettes sur ton blog?
je vais rajouter ton lien sur mon article!
Coucou vert citron ! Pour répondre à tes questions : oui, j'en fabrique. Quand on a compris le truc c'est facile. En fait il faut faire attention au pourcentage de résines par rapport au makko qui permet la combustion. Tu as de nombreuses formules dans les liens que j'ai donnés dans l'article. Je ne me suis pas servi d'un livre.
Voici un lien pour trouver du makko :
http://www.senteurs-du-monde.com
Un lien pour un livre :
http://www.amazon.fr/Le-guide-lencens-Vertus-bienfants/dp/2911096223
Profite bien de tes encens !
http://www.amazon.fr/Le-guide-lencens-Vertus-bienfants/dp/2911096223
Sur mon blog, il n'y a pas d'autres recettes. Une fois qu'on connaît la technique cela devient facile. Tu verras, c'est bien de mélanger également des fleurs séchées.