*Certaines d’entre vous connaissent ce livre. Leurs commentaires sont les bienvenus car ils seront forcément enrichissants.*
Quand une femme écrit ce genre de phrases :
“La Femme Sauvage est dans les tripes, non dans la tête …
“Elle est dans la pousse verte qui perce sous la neige, dans les tiges bruissantes du maïs qui meurent à l’automne, elle vit là où les morts viennent pour qu’on les embrasse et où les vivants prient … “
“… toucher le fond est aussi parvenir au sol fertile, même si cela fait mal”
“l’échec est bien meilleur professeur que le succès:”
Quand elle dit que la maturation individuelle est une question d’effort personnel et que chacun avance à sa manière qui est unique.
Que l’on apprend des autres femmes, des plus âgées, de celles qui “ont des cicatrices”.
Que les jeunes mères ont besoin elles-mêmes d’être maternées.
Alors, je pense que j’ai beaucoup à apprendre de cette femme là. Et j’ai beaucoup appris.
Surtout sur ce que je ne voulais pas savoir !
Je ne vous mets pas le texte de la quatrième de couverture , afin de ne pas alourdir cet article, afin de ne pas vous décourager ce qui serait dommage…
Vous le trouverez, par exemple ICI, ou encore ICI et LA, vous trouverez une réflexion fort intéressante sur le pardon.
ICI, j’ai particulièrement aimé le point de vue de cette personne en ce sens que ce livre ne peut pas se lire d’une seule traite ; qu’on doit l’avoir près de soi, ne pas hésiter à l’ouvrir et prendre une page au hasard. Car, ainsi qu’elle le dit elle même nous évoluons différemment, nous n’avons pas les mêmes besoins, les mêmes problèmes, les mêmes interrogations au même moment.
Mais jamais, jamais, je ne l’ai feuilleté sans y trouver quelque chose qui m’avait échappé. Peut-être parce que je ne voulais pas le savoir. Peut-être que je n’étais pas prête. Mon pauvre livre est dans un triste état, je me demande par quel miracle il tient encore. Et, plus curieux, j’ai passé des phrases au stabilo à différentes époques et, parfois, je me demande pourquoi j’ai souligné cette phrase, tout simplement parce que c’est intégré, digéré.
Si je dois offrir quelque chose d’utile à une jeune femme, c’est ce livre. Jeune ou pas, d’ailleurs, il contient des vérités toujours bonnes à se rappeler.
Mais de quoi s’agit-il exactement ?
L’auteur part de contes qui sont d’ailleurs connus sous des formes parfois légèrement différentes dans nombre de pays et de civilisations. Ils sont, en réalité, des récits initiatiques que Clarissa Pinkola Estès décrypte pour les appliquer à nos vies, nos réalités.
Dans tous les cas, il s’agit de nous rappeler nos possibilités ancestrales, ataviques, oubliées ; de nous dire que nous nous avons tous les atouts en mains pour, si nécessaire, comprendre et redresser certaines situations ; de nous confirmer que nous devons faire vivre cette “femme sauvage” qui est en nous.
En ce sens, certains ont voulu parler d’un livre féministe ; je ne suis pas d’accord avec ce point de vue, ou alors il ne peut que provenir d’hommes craignant que leur femme, les femmes, retrouvent leurs forces, la conscience de leurs capacités. Mais un homme aimant ne peut que se réjouir d’avoir une compagne équilibrée, “totale”.
Toutes les étapes de la vie d’une femme sont passées en revue par une progression fort intelligente et imperceptible.
Ne vous arrêtez pas à un chapitre qui ne vous “parle” pas. Allez plus loin. Ou reposez ce livre et reprenez le plus tard.
- Poche: 763 pages
- Editeur : LGF – Livre de Poche (17 octobre 2001)
- Collection : Livre de poche
- Langue : Français
- ISBN-10: 2253147850
- ISBN-13: 978-2253147855
A bientôt !
Voici un livre sur lequel je suis souvent tombée ici ou là en librairie, sur le net…puis me suis dit pas maintenant,….plus tard…etc ….peut être n’étais je pas prête????? en tout cas t’as façon d’en parler m’en a appris plus merci pour ce partage
Ta “synthèse” me parle et m’interpelle…
je vais essayer de me le procurer! merci irène
Un livre que je ne connais pas, car je suis généralement très réfractaire aux livres de développement personnel.Ceux que j’ai lu dans cette catégorie ne faisaient qu’enfoncer des portes grandes ouvertes, ce qui m’a détournée du genre.
Mais si tu le trouves bien, je suis prête à te croire.
Je t’embrasse. Merci de ce partage.
Fin de journée mon Irénée
Alors, je vais revenir dire de ce livre, qui est toujours à portée de mes mains
Je me reconnais ainsi que mes sœurs plurielles en ce livre
J’aime ses échappées libres et son lyrisme brouillon qui vient de son ventre
C’est un peu le Yi kin, on ouvre, on a les clefs ou pas on y revient, et ce jour là, la bonne page nous effraye ou nous calme et rassure
Ce livre, est un trousseau, donné par nos mères, nos mémoires femmes et pas par Barbe Bleue. je suis heureuse que tu en parles. Irène
Irène, pour moi, ton blog, ta personne porte cette fougue là, ce ventru là.
Oui, c’est un cadeau à offrir
Je sais qu’il peut effrayer et en ce sens , l’auteure, connaît les peurs séculaires enfouies au coeur du féminin et donne à sentir comme le mensonge sociétal, peut faire croire à une âme forte et qui donne la vie, qu’elle n’est rien.
Pat, je suis très “mystico réaliste” et rebelle et querelleuse envers les “qui savent”et ce livre continue de m’alimenter et questionner, voire déranger dans mon “train train”
Flocréa, je savais qu’il ne serait pas facile de parler de ce live, de “faire passer” ce contenu de pouvoir éternel et transmis, à entretenir et, éventuellement, à retrouver.
Ainsi que je l’ai dit, il y a toujours un passage, une phrase qui nous interpelle.
Si tu le lis, elle06, ne manque pas de venir nous faire part de ton ressenti.
Je le ressens comme un cadeau d’une femme à ses sœurs.
Bonsoir Pat !
J’ai les yeux bien ouverts et je suis comme toi méfiante envers les livres dits de développement personnel.
Je crois que ce que j’en pense, plus le commentaire de ma parigote, t’éclaireront. Même sur le plan de la pure curiosité intellectuelle, il est intéressant.
Je t’embrasse.
Un livre que j’ai acheté sur les conseils d’une amie, ouvert, reposé sans parvenir à y “entrer”. Comme tu le dis Irène, je pense qu’il faut être prêt et que je ne l’étais pas. mais du coup ce “mauvais” début ne m’a pas donné envie d’y revenir, sans me décider toutefois à m’en débarrasser. Il est dans ma bibliothèque à m’attendre. Un jour peut-être…
Ma parigote, merci d’avoir pris la peine de donner ton sentiment relativement à ce livre.
J’ai hésité avant d’en parler mais il m’a semblé que cela pouvait être important et de grande aide.
Son décryptage des contes de fées est intéressant et la pluralité de ses origines enrichit encore sa réflexion.
Bises
Je n’y manquerais pas, merci
Bonsoir Lolitarose.
Voilà l’illustration de ce que l’on peut ressentir face à ce livre.
Il y a, effectivement, des passages qui paraissent ne pas nous concerner – et c’est vrai soit – qu’on à déjà parcouru ce chemin, soit que l’on ne soit pas prêt.
Garde le sagement dans ta bibliothèque, ainsi que tu le fais.
As-tu quand même lu le passage sur les conteuses et leurs “règles” ?
Tu m’as vraiment donnée envie de le lire. “Moment ou pas”,on verra bien. j’ai gardé parfois des années un livre avant d’être “prête”. Et quand je le lisais,il répondait à mes questions ou confirmaient des choses que je n’arrivaient pas à expliquer. Je viendrai en reparler.
Merci Irène pour ce partage.
Tu me donnes la curiosité de découvrir ce livre Irène… je pense, pour ma part, que sa lecture interviendrait à un bon moment pour moi…
Ce livre ferait-il donc l’objet de polémiques ? En tous les cas, tu en parles si bien qu’il ne doit pas laisser indifférent. Tout ce qui est écrit sur la femme par les femmes est, de toutes façons, toujours sujet à de belles contreverses !
Merci d’avoir éclairé le propos.
Lys blanc, oui, ton expérience serait intéressante : les commentaires sont très importants dans un article.
Bonjour Nansou ; je suis certaine que ce livre est, pour une femme, comme une bible. Un lieu où tu trouves des réponses.
Même au point de vue purement de la curiosité intellectuelle, il est intéressant.
Il ne faut, éventuellement, pas s’arrêter au premier chapitre, tu le laisses et tu passes à autre chose s’il ne te convient pas.
Kat, non, je n’ai pas vu de polémique relativement à ce livre. Éventuellement des réactions comme celle de Lolitarose et j’ai vu un monsieur se saisir de ce livre alors que je l’offrais à sa chérie qui est mon amie, comme pour l’empêcher de le lire … Cela veut tout dire ! (Comme je sais qu’elle me lit, je lui fais d’ailleurs un gros bisou).
Dire aux femmes qu’elles peuvent, qu’elles savent, leur rappeler leur savoir instinctif, c’est vraiment une démarche intéressante, surtout qu’elle est appuyée sur une solide expérience et de vastes connaissances.
Irène, personnellement tu m’as donné très envie de lire ce livre et merci beaucoup de nous en avoir parlé.
Irène,
Je n’ai pas lu ce livre, dont je connais le titre qui me plait beaucoup tant il est une incitation à la rêverie sauvage (wouhououou… )
ça serait bien si un jour, on arrivait à publier un vécu: “loups qui courent avec les femmes”…
Je le connais pour l’avoir souvent feuilleté en librairie sans pour autant l’acheter ….Mais j’aime la façon dont tu en parles et je pense que lors d’une prochaine virée en librairie, il tombera ds mon panier Merci pour ce partage
Bonjour Colchique et merci de ta visite.
Venezia, la loba, La que sabe, la Del rio abajo el rio, c’est nous.
Et là, nous courrons avec les loups … parce qu’ils courent avec nous …
Msytic, ce que j’aime dans ce livre, c’est qu’il est intéressant, même si nous n’avons pas besoin d’aide.
Cette femme est également une artiste; elle est issue de familles de l’Europe de l’est et de l’Amérique du Sud et cela lui confère un vécu élargi relativement aux traditions de ces deux continents.
Bises et je file
Ma parigote, tu files courir avec les loups ?
Bises
La louve,c’est moi Ce livre qui m’a été offert par une flamboyante chère à mon cœur, fait partie de quelques rares livre que je feuillète au hasard, et qui me parlent toujours.
Même lorsque on n’est pas d’accord avec ce qui est dit, il y a forcement reflexion.
Je m’y reconnais et très certainement il a contribué, et contribue à accepter mes instincts, les bons et les mauvais, mais à accepter, et il ne doit pas être étranger, à mon nouvel amour de l”‘HE de rose
Pffffffffffffffff c’est très brouillon tout ça, mais je trouve très difficile de parler en quelques petites lignes de ce livre.
Des gros bisous à tous
Hind, cela me fait plaisir que tu prennes la peine d’écrire ce commentaire et je sais que tu le fais, car il a pu t’apporter quelque chose et qu’il pourrait être utile à d’autres …. Même si c’est d’aimer l’HE de rose … Ce qui n’est pas rien car nos blocages relativement à certaines odeurs parlent bien davantage que nos attirances.
Moi aussi, rassure-toi, j’ai trouvé difficile de parler de ce livre …
Bises à toi.
Pareil pour moi Irène : ce livre m’accompagne, a pris le pli de ceux souvent ouverts et trimballés au fond du sac, et j’y trouve toujours de quoi me régaler, me ressourcer, ou m’esbaudir, réfléchir.
Et pourtant, pendant de longues années, je le regardais, l’ouvrais, lisais une page ou deux et rien ne me parlait. Ce n’était pas le moment.
Justement, je trouve vraiment fort que tu en parles en ce moment, alors que d’autres femmes aussi m’en parlent, et que je viens de découvrir une revue dans la même mouvance. Une de celles qui donnent de la force aux femmes, pour les ancrer solidement dans leur centre, les relier à leur intérieur et à la puissance de la déesse mère…
Il s’agit de Rêve de femmes
http://www.revedefemmes.net/
revue à laquelle on peut aussi participer, par exemple en écrivant ou en peignant; et lire sur l’internet des participations qui ne sont pas dans la revue papier :
http://www.revedefemmes.net/pages/revues.php
Encore un magnifique cadeau Dame Irène !
Après avoir lu cette critique je suis tombée sur ce titre mentionné par une autre femme là où je m’y attendais le moins. Ne croyant pas au hasard il a été sur ma wish list d’anniversaire et me voici embarquée dans ses pages, écoutant une femme qui ne me connaît en rien me parler de moi d’une manière incroyablement intime.
Merci d’avoir pris le temps d’écrire à son propos, tu as fait une heureuse.
Lyjazz, on dit que le maître arrive lorsque l’élève est prêt …
Il en est de même pour ce livre ; je connais les critiques qui lui sont attachées et cela m’est égal. Du moment que j’estime qu’il peut rendre service, aider, apporter quelque chose et même beaucoup à un moment ou un autre de nos vies, je me devais d’en parler.
Merci pour le lien que tu donnes ; j’y suis allée lire des choses très émouvantes.
Gloub, comme tu dis si bien : “écoutant une femme qui ne me connaît en rien me parler de moi ..”
Merci d’avoir pris le temps d’écrire ce commentaire qui me conforte et m’encourage dans la tenue de ce blog quand même atypique.
Lire les commentaires de ton billet est aussi enrichissant que ton billet lui-même, je vais tâcher de me le procurer, mais je ne sais pas si je pourrai en parler aussi bien que toi !
Lilydine on trouve très facilement ce livre qui est réédité en permanence.
Je souhaite seulement qu’il puisse être utile. Et cela me fera plaisir que tu donnes ton ressenti si tu le lis.
Je comprends pourquoi tu ne le recommandais chaudement.
Je l’ai presque terminé,vraiment un livre qui me “parle”. Oui,elle existe vraiment cette femme sauvage,je l’ai découverte lors d’un danger imminent(mais ce n’est pas vraiment la meilleure façon de la re-découvrir ).Vraiment,les mots me manquent. Mais c’est un livre qui m’apporte beaucoup. Je te remercie Irène d’avoir parlé de ce livre.
Lys blanc, merci d’avoir donné ton avis sur ce livre.
Je le pense important. Et tu verras, tu le reprendras, comme je le fais parfois, au hasard et tu trouveras encore quelque chose qui te fera réfléchir.