Quand je lis un roman, il est important pour moi qu’il continue à me trotter dans la tête …
“Le lièvre de Vatanen” a été écrit par Arto Paasilinna dont vous trouverez une biographie ICI, LA, et encore ICI.
Après avoir lu ce livre, je suis allée faire le tour ces critiques et commentaires concernant “le lièvre de Vatanen” et j’ai été surprise de ne pas retrouver ce que moi j’avais ressenti.
En résumé un homme, comme tant d’autres, avec une vie personnelle et professionnelle peu intéressantes, se retrouve à chercher, dans la nuit finlandaise, un lièvre blessé par la voiture que conduisait le photographe avec lequel il travaillait en qualité de journaliste.
Et, de cette rencontre avec ce lièvre, nait pour lui une nouvelle vie, comme si ce petit animal le ramenait aux “fondamentaux” d’une vie auxquels il décide de revenir. Et l’on réalise avec lui que la liberté a un prix qu’il faut être capable de payer.
Certes, il y a beaucoup de scènes baroques, drôles, “hors du temps”. Sommes nous dans le rêve, dans la réalité, dans un conte ? Quand je lisais, j’avais vraiment le sentiment que tout était” vrai”.
De plus, il faut bien reconnaître qu’au milieu de nombreuses situations drôles, je devinais ce qu’il y avait “derrière “ : les tracasseries administratives toujours prêtes à compliquer les situations simples, la méchanceté omniprésente des gens. Quoique, dans ce livre il y ait bien davantage de personnes accueillantes.
Une mise à mort du snobisme qui peut se nicher dans des situations incongrues. Drôle mais implacable.
On se promène su sud au nord de la Finlande avec Vatanen et son lièvre qu’il ne lâcherait pour rien au monde ; on peut voir également que l’on peut être aussi bon que cruel pour défendre ce qu’on aime.
Et le morceau de bravoure du livre, le combat dantesque entre Vatanen toujours accompagné de son lièvre et un ours qui a démontré des intentions peu amicales vis à vis du maître ce qui laissait entendre qu’il n’en n’aurait pas de meilleure vis à vis de son ami …
L’écriture est fluide, facile mais ce n’est pas de la grande littérature relativement au style. Mais cela passe bien.
La fin est un grand éclat de rire que je ne dévoilerai évidemment pas !
J’ai lu ceci ICI qui est en accord avec ce que j’ai ressenti (vous y lirez également certaines critiques négatives) :
Citation =
Commence alors pour Vatanen et son lièvre, bientôt guéri, une longue dérive qui les amène du nord au sud de la Finlande, et même dans l’ancienne URSS. Ils vivront plusieurs aventures, le plus souvent au cœur de la nature sauvage. Ils devront affronter l’hostilité de certaines bêtes, l’imbécilité des bureaucrates, des militaires, des dignitaires et, aussi, la cruauté d’une bande d’hommes d’affaires et même celle d’un illuminé.
Le roman est construit comme une suite de tableaux (24 courts chapitres), tous plus pittoresques les uns que les autres.
C’est léger, amusant même si l’auteur ne cesse de débusquer la bêtise humaine. Et la nature ne semble guère mieux comme en témoignent les combats que Vatanen doit livrer à un corbeau et à un ours malfaisants. Et le lièvre? C’est souvent lui l’élément déclencheur (on le poursuit, on veut l’immoler, on veut le manger, le rendre aux autorités…) autour duquel se nouent les sympathies et les antipathies.
«Le directeur de l’administration pénitentiaire étudia la loi et conclut que si Vatanen avait été une femme et le lièvre son bébé, on aurait pu emprisonner l’enfant avec sa mère jusqu’à ce qu’il puisse se débrouiller sans elle, mais on ne pouvait pas en Finlande traiter un animal de cette façon. Bien sûr, le lièvre n’était pas à proprement parler l’animal familier de Vatanen, mais le plus haut fonctionnaire de l’administration pénitentiaire estima cependant dans sa réponse qu’autoriser aux prisonniers la compagnie d’animaux familiers ou assimilés devrait être également proscrit. De plus, les lois sur la protection des animaux interdisaient de placer le lièvre dans la même cellule que Vatanen car l’endroit était trop malsain pour un animal sauvage…»
Fin de citation.
Références du livre :
- Poche: 203 pages
- Editeur : Gallimard (16 mars 1993)
- Collection : Folio
- Langue : Français
- ISBN-10: 2070386023
- ISBN-13: 978-2070386
Si donc je vous parle de ce livre, c’est que je pense que vous passerez un bon moment en compagnie de Vatanen et de son lièvre …
A bientôt !
Ta critique me donne envie de le lire …Merci et douce semaine …
Bonsoir Cannella. Tu viendras nous donner ton retour si tu le lis ?
En tous cas, il te rafraîchira !
J’ai déjà souvent entendu parler de ce livre. Là je vais me décider à le lire. Je suis dans un roman d’une Finlandaise, ce sera intéressant d’avoir un autre point de vue sur ce pays.Et le cercle des amateurs d’épluchures de patates, tu l’as terminé?Y a u changement sur ton blog. Il faudra s’habituer à la nouvelle mise en page.Je t’embrasse
Bonjour Pat, avec ton esprit qui sait bien deviner ce qui n’est pas dit et ton humour, tu devrais aimer ce livre.
Franchement, le cercle des amateur des épluchures de patates est loin d’être terminé et d’ailleurs le sera-t-il un jour ?
Oui, il y a du changement, pour le meilleur j’espère, ne serait-ce que pour les commentaires !
Encore quelques petites mises au point, mais cela a bien avancé…
Je t’embrasse.
lUn bien joli résumé…c’est qui donne envie de le lire et qui doit faire du bien à l’âme….Bises Irène
Flocréa, oui, il fait du bien à l’âme mais ne manque pas de nous rappeler aux réalités quand même.
bises
Tu me donnes envie de le lire, moi, un homme qui s’en remet à un lièvrecela me donne confiance en sa capacité de folie et de naivetéJe ne sais pas encore si j’aime cette nouvelle présentationPeut être est elle plus fonctionnelle! je m’étais habituée à ton nid artistiqueJe te fais de gros bisousJe travaille à ma lettre, et au travail, j’ai une école buissonnière à rattraperet je pense à toi et des bises toujours
Ma parigote, c’est un livre très intéressant …
Tu sais, mon nouveau “nid” n’est pas encore terminé …. Je dois moi-m^me me rendre compte de mes propres réactions et de ce que vous en direz.
Merci pour “l’école buissonnière” … C’est vraiment toujours aussi exaltant l’école buissonnière !
Bises
Ah! oui, je sais, je n’aime pas trop l’ombre des lettres
Je ne manquerai pas de tenir compte de ton avis ma parigote, ni d’ailleurs de celui de mes autres lecteurs/trices.
Après tout, ils doivent apprécier. Je ferai la synthèse ensuite.
Mais regarde moi, enfin, enfin, ces commentaires à leur juste place
Merci ma Belle Irène pour ton avis sur ce livre , plein de bisous
Bonjour Mystic, si fidèle toujours.
Tu sais, ce livre est un grand classique mais c’est l’avis de mon chef de tribu qui m’a amené à le lire.
Bises.
J’ai entendu parler de ce livre par le film qui en a été tiré, mais je ne l’ai ni lu ni vu. Merci pour cet avis qui me donne envie de le lire.Bisous Belle Irène.
Tite Marie, je n’ai pas vu le film mais je n’aurais pas envie de le voir … Le livre me fait bien assez voyager et il est rare de ne pas être déçue par une adaptation.
Mais qui sait, si certaines l’ont vu, elles pourront nous en parler. Bises
Ça a été mon premier Paassilinna que j’ai souvent offert…(Il a quand même attendu 14 ans pour être traduit en français!) Il fait partie de mes auteurs préférés quand je veux me réjouir de la folle folie du monde… plutôt que d”en pleurer. L’un de ses plus récents titres traduits en français qui m’avait fait vraiment rigoler: les dix femmes de l’industriel Rauno Ramekorpi (sorti en poche depuis) rabelaisien nordique… En me baladant sur les routes forestières de Finlande, j’ai toujours espérer voir débarquer un lièvre… merci pour cette piqûre de rappel, Irène
Je suis ravie, Venezia, que tu aies apprécié ce livre et que tu y aies trouvé bien autre chose que matière à rire. C’est bien plus profond que cela.Je vais me procurer celui dont tu parles.
Cet auteur mérite que l’on parle de lui.
J’ai lu ce livre et d’autres de cet auteur qui est toujours amusant mais avec un second degré qui permet de réfléchir à des sujets très profonds si on le souhaite.
Bonjour Chouette et bienvenue ici.
Ton analyse est tout à fait exacte.