Extrait de ce site :

Dès notre plus jeune âge, on rirait jusqu’à 300 fois par jour, sans raison, par pur plaisir. À l’âge adulte, ce serait moins de 20 fois par jour . Même si tous les chercheurs ne s’entendent pas sur ces données, il semble bien que l’école, le travail et les conventions sociales nous incitent peu à peu à devenir plus sérieux et à perdre notre capacité de rire spontanément. Dommage, car il est désormais démontré que l’humour et le rire sont excellents pour la santé, et constituent, entre autres, un bon antidote contre le stress .

Quoi : est-ce  si  triste de grandir, de devenir adulte ! Bon, comment a été établi cette statistique me fait déjà sourire …

Le rire permet d’oxygéner l’organisme, de réduire les tensions musculaires, de masser les côtes en plus de faire travailler le diaphragme. Cela favorise entre autres l’élimination des résidus présents dans les poumons et augmente la capacité respiratoire. Il semble que le fait de rire – que ce soit drôle ou non – pourrait contribuer à soigner toutes sortes de problèmes.

La suite est davantage restrictive, nous prévenant sans rire que le rire n’est pas une panacée …

je continue :

Les gens qui ont un plus grand sens de l’humour sont moins ébranlés par les expériences stressantes. Ils ont plus tendance à les considérer comme des défis stimulants que comme des épreuves pénibles. En outre, ils ont en général une plus grande estime de soi et sont plus réalistes dans leur appréciation d’eux-mêmes. De nature optimiste, ils ont une vie sociale plus remplie. Mais, l’auteur fait remarquer qu’il est difficile de déterminer avec précision si ces états favorables résultent du sens de l’humour ou si ce ne sont pas plutôt ces états qui permettent d’aborder la vie avec humour.

Ah, est-ce la poule qui a fait l’œuf ou le contraire ?

Voici ma traduction : un optimiste est un imbécile heureux, un pessimiste, un imbécile malheureux …

Comment rigoler?

Bref, rire et développer son sens de l’humour, c’est bon pour la santé physique, mentale et émotive. Mais comment y parvenir si on n’est pas, au départ, d’un naturel « guilleret »? On peut, bien sûr, suivre une psychothérapie ou s’initier aux approches de développement personnel pour avoir davantage d’humour afin de mieux affronter la vie et les évènements « malheureux ». Une façon plus directe est de participer à un Club de rire.

Les Clubs de rire ont été créés en Inde par le D^r Madan Kataria en 1995. On en compte aujourd’hui au-delà de 6 000, répartis dans plus de 60 pays. Dans un Club de rire, chacun expérimente le rire en groupe, sur une base régulière, pour son plus grand bien. Toutes sortes d’exercices visent à stimuler sa propre capacité à rire, à relaxer et à se libérer de ses inhibitions. Le tout permettrait de cultiver sa santé et d’adopter une attitude plus positive et plus joyeuse envers la vie. Des instructeurs enseignent la technique aux personnes qui veulent mettre un club sur pied. Les séances de rire se déroulent en groupe, le plus souvent le matin, pour commencer la journée du bon pied. On retrouve une liste des clubs à travers le monde sur le site Laughter Yoga du D^r Kataria et un répertoire pour l’Europe francophone sur le site Club de Rire (voir les Sites d’intérêt).

Alors, là, je l’avoue humblement, j’ignorais l’existence de ces clubs de rire.

Je vous laisse lire la suite, directement sur le site indiqué plus haut.

Mais, hélas, voici un passage qui m’a fait de la peine :

Contre-indication

L’humour et le rire peuvent, a priori, paraitre dépourvus d’effets secondaires. Pourtant, certaines précautions s’imposent. Par exemple, chez des personnes paranoïdes, gravement malades ou en soins palliatifs, l’humour doit être utilisé avec précaution, car il pourrait être mal interprété.

Alors, là, je dois dire que que cela me parait pour le moins évident …

De plus, avant de participer à une séance de rire comme celles qui se déroulent dans les clubs du rire, on conseille d’obtenir l’avis d’un médecin dans les cas suivants : descente d’organes (de vessie par exemple), glaucome , hernie abdominale, hypertension artérielle , hémorroïdes actives,  troubles cardiaques, après une chirurgie abdominale, et durant une grossesse à risque.

La conclusion est qu’il faut bien s’examiner avant de piquer un fou-rire …

Je vous livre quelques citations sur le rire :

Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille.  [Napoléon Bonaparte]  (il a du beaucoup pleurer …)

On a beaucoup écrit sur le rire, mais on n’a pas déterminé d’une façon absolue ce qui fait rire.  [Coquelin Cadet]

Il faut rire avant d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri. [Jean de La Bruyère]

Nous sommes beaucoup plus malheureux dans le malheur qu’heureux dans le bonheur .[Armand Salacrou] (C’est certainement, hélas, vrai).

Moi, je pense qu’en ce jour où nous sommes enfin soulagés de la peur du concombre, il faut vraiment ne pas manquer une occasion de se réjouir ! En attendant d’avoir peur des salades ou des tomates, en plus de toutes les craintes  qui paraissent évidentes et que l’on ne manque pas de nous marteler jour après jour.

Et sourire devant les téléphones portables que l’on commence à regarder aussi dubitativement que hier le concombres …

En parlant de sourire :

Nous ne saurons jamais tout le bien qu’un simple sourire peut être capable de faire. (Mère Terresa)

Un sourire est une clef secrète qui ouvre bien des cœurs. (Baden Powell)

Le sourire est la langue universelle de la bonté. (William Arthur Ward)

Quand il n’y a plus rien à dire, peut-être est-ce l’heure du sourire ? (Patrick Segal)

Il faut sourire face à l’adversité, jusqu’à ce qu’elle capitule  (Og Mandino)

Seuls les amis sont capables de voir que vos jambes sont sur le point de se dérober alors que vous continuez pourtant à sourire. (Natasha Illum Berg)

A bientôt !